Le mythe du bon parent

« Je crois qu’il est bon que les parents, en ayant une idée claire de leur rôle, sachent ce qu’ils veulent faire, quel but ils poursuivent. S’ils doutent, passent d’un extrême à l’autre, les enfants deviennent anxieux et personne ne s’en sort bien. Je préfère des gens qui prennent leurs pour responsabilités, quitte à se tromper de temps en temps à d’autres qui, par crainte d’être dans le mauvais, capitulent. Et donc ne remplissent pas leur rôle. Préférons les mots « responsabilité parentale » à celui de « pouvoir ». »

Heureusement, il n’existe pas de parents parfaits.

Ainsi, l’enfant peut trouver une bonne raison de souhaiter leur mort, quelque chose qui les a déçus ou fâchés ! C’est parce que le parent idéal n’existe pas que nous pouvons grandir en trouvant notre individualité et nous confirmer à la fois dans notre différence et notre ressemblance avec eux. Pour devenir adultes, nous devons petit à petit éroder l’image des parents parfaits qui jamais ne se trompent et savent tout mieux que les autres. L’important n’est pas de ne pas faire d’erreur mais de savoir accepter que nous sommes faillibles. Diane Drory (le ligueur)

Tout comportement est une solution à un besoin humain

La vie familiale se déroulerait beaucoup plus agréablement pour les parents autant que pour les enfants si les parents acceptaient ces principes fondamentaux.

Premier principe Tout comme les adultes, les enfants ont des besoins fondamentaux qui sont im­portants pour eux. Et ils s’efforcent constamment de les satisfaire en agis­sant.

Deuxième principe Les enfants ne se conduisent pas mal. Leurs comportements sont simplement des actions qu’ils ont choisies pour sa­tisfaire leurs besoins importants. » écrit Thomas Gordon